Dans le cadre de la campagne de communication autour du processus du Quatrième Recensement Général de la Population et de l'Habitation (RGPH-4), l’Institut Centrafricain de Statistiques et des Études Économiques et Sociales (ICASEES) poursuit son programme d'information. Après avoir rencontré les cadres de la police nationale le mardi 16 septembre, une délégation de l'ICASEES s'est rendue ce jeudi 18 septembre à la direction générale de la gendarmerie nationale à Bangui. Cette visite avait pour objectif d'informer les officiers de la gendarmerie sur les préparatifs du RGPH-4 et de leur permettre de relayer le message auprès de leurs chefs hiérarchiques et leurs éléments.
La rencontre, à laquelle ont participé une trentaine d'officiers, a été conduite par Blaise Bienvenu Ali, directeur général de l'ICASEES.
Les messages clés restent inchangés, avec un objectif clair : mobiliser toutes les couches sociales autour du RGPH-4. Le recensement s’adresse à tout le monde, sans exception.
Le chef d’escadron Yann Andy Tikaya, commandant adjoint de la légion de gendarmerie territoriale, a exprimé ses sentiments suite à cette rencontre : il a rappelé que le recensement est une affaire collective. En tant que gendarmes, cela s'inscrit également dans leur mission régalienne.
Leur rôle sera de sensibiliser leurs éléments à accueillir les agents recenseurs lorsqu’ils vont être déployés sur le terrain pour collecter des données et de répondre à leurs interrogations.
Les informations relatives au recensement seront transmises aux commandants de brigades et aux chefs de détachement présents dans les villes des provinces, afin de renforcer le soutien à ce processus.
Les acquis La séance d’information portant sur les préparatifs du RGPH-4 s’est révélée particulièrement utile pour les officiers de la gendarmerie.
Elle a permis de clarifier la distinction entre un recensement électoral, qui concerne exclusivement les individus âgés de 18 ans et plus, et un recensement général, qui englobe tout le monde sans exception.
Comme l’a souligné le chef d’escadron Yann Andy Tikaya : « Ce moment d’échange a favorisé une meilleure compréhension des différences fondamentales entre ces deux types de recensements ».